De La Belgariade

De La Belgariade Boxer

Boxer

Les boxers et les enfants

Les boxers et les enfants

Annabelle et Over (18 mois à la naissance de Solène)

Pendant la grossesse, nous avons eu des craintes concernant Over, boxer mâle, assez brute, débordant d’énergie en pleine adolescence ! 

Autant avec mon compagnon ça se passait hyper bien autant avec moi c’était une autre histoire et pourtant auparavant tout se passait bien. Mais là il était dans le défi permanent : Il m’'ignorait, essayait de prendre le dessus et ne m’écoutait plus (domicile et promenades) malgré le fait qu’il ai fait l’école du chiot et l’éducation au club canin.

 Le jour de l’accouchement, Over a été en pension quelques jours avec une comportementaliste qui pratique l’éducation positive. Nous ne voulions pas l’éloigner de notre famille mais nous n’avions pas d’autre solution alternative.

 Durant le séjour, Over a été détendu, à l’écoute, il était heureux d’être avec ses copains. La comportementaliste a dit que c’était une bonne pate alors que quelques mois avant elle le qualifiait de « petit prince » ... Au retour à la maison, nous avons fait sentir les vêtements de bébé à Over avant toute approche, c’était donc un début de rencontre pour lui. Nous avons fait les présentations en laissant Over renifler les pieds de bébé. 

La seule chose qui m’a interloqué c’était l’attitude d’Over qui se demandait ce qu’il se passait quand bébé pleurait, il cherchait autour de lui, les yeux biens ouverts et reculait « c’est quoi ce truc qui piaille ?! »... Aujourd’hui, notre deuxième fille a 3 mois, Over ne fait plus attention aux pleures. Il aime être prêt d’elle, je pense qu’il veille sur elle. Le comble c’est qu’il ne prête même plus attention aux jeux pouette pouette pour lequel il portait beaucoup d’intérêts.

 Depuis la naissance de la petite, Over est de nouveau fusionnel avec moi, il écoute à nouveau et continue de travailler régulièrement. Nous apprécions nous retrouver pendant les promenades en duo. Nous avons découvert depuis peu les promenades collectives. Over a besoin de voir d’autres chiens, de jouer, de se dépenser tout simplement. 

Les autocontrôles sont primordiales pour qu’il puisse gérer ses émotions, stress, excitation... Ce travail a été un véritable challenge car Mister Vever est très émotif. Nous restons tout de même vigilant. Je pense qu’il faut un temps pour tout ... Prendre le temps pour que chacun puissent s’épanouir, parents, enfants, chien ... 

Over fait partie de la famille, c’est un membre à part entière. On se doit donc de veiller à son bien-être et à son équilibre. Nous voyons que par moment, il a besoin de papouilles et de se sentir rassuré. Voilà pour notre expérience avec Over qui arrive bientôt sur ses 2 ans.

Alicia & Ses chiens (Enora de 2 mois à 6 ans)

Voilà ma petite expérience

Deux points importants, pour moi : protéger le chiot de l'enfant (puis éventuellement l'inverse quelques mois plus tard) ET permettre au chiot de s'isoler pour redescendre et pression voire, imposer l'isolement pour permettre le sommeil du chiot et l'absence de stimulis constants.

1. Enora, 0-8 mois et Chénoa, 4 ans

Nourrisson et chienne adulte codée

A l'arrivée d'Enora, nous avons laissé la chienne sentir le bébé, et nous avons continué à nous occuper d'elle comme avant, tout en étant un peu plus stricts sur sa place de chien.

Quand Enora a commencé à se déplacer à 4 pattes, nous sommes peu intervenus car elle avait la possibilité de rester au contact (alors renforcé par des croquettes) ou partir.



2. Enora, 9 mois et Iwan (chien guide), 2 mois

Deux bébés avec des besoins immédiats (pipi, caca, jouer, manger, dormir), peu voire pas codés (pour l'enfant, chiot un peu codé), peu ou pas de vocabulaire connu. Enora se déplaçait déjà à 4 pattes dans tout l'appartement, mais n'était pas du tout capable d'obéir. Iwan pareil (hahaha)

Nous les laissions souvent jouer ensemble (Iwan était un chiot très doux à la base), mais j'ai renforcé certains comportements avec des croquettes pour lui apprendre à être tolérant avec les mouvements désordonnés et curieux d'Enora (Enora qui bouscule un peu, qui attrape pattes et oreilles). Si la pression montait, je retirais Enora, et, avec un truc à grignoter, je sortais Iwan pour un pipi puis je le mettais dans la chambre dans sa vari-kennel pour qu'il s'endorme.

3. Enora, 3 ans et Kelowna, 2 mois

Enfant capable de comprendre mais pas évident d'obéir, Chiot de 2 mois avec des besoins immédiats, pas de vocabulaire, codée mais facilement influençable en excitation

Il m'a fallu intervenir plus souvent, plus pour protéger Kelowna, dans un premier temps, puis pour "protéger" Enora, vers les 4-6 mois

Intervenir pour renforcer la tolérance et le calme du chiot face aux stimulis du jeune enfant, isoler la chienne (et l'enfant hahaha) pour le retour au calme. Permettre au chiot de se reposer dans un silence relatif et sans stimulis visuels (vari-kennel dans chambre, toujours).

Intervenir lors des jeux, parfois musclés entre une petite fille très dynamique et un chiot... boxer qui n'attend que ça. Vers 5 mois, Kelowna avait plus de force qu'Enora et avait tendance à encore mordiller, donc trop fort. Dans ces moments-là, j'ordonnais à Enora de prendre un jouet (lancer ou tirer) et d'arrêter de jouer à la bagarre. Puis arrêt et repos imposé pour les deux (friandise pour la chienne).

Pour les sorties, c'était important pour moi d'éduquer la chienne pour qu'Enora puisse la promener ensuite. Je n'ai pas souvent laissé Enora tenir la laisse dans la rue quand Kelowna était chiot pour que les consignes soient claires pour la chienne. Elle a pu la promener vers les 6-7 mois il me semble.



4. Enora 6 ans, et Yona, 2 mois

Un peu le même topo, mais Enora contrôle mieux ses mouvements et écoute mieux mes consignes hahaha 

J'impose toujours le retour au calme et isolé (+ friandise car ce n'est pas une punition) après les jeux.

Famille Rousseau et Wouest (Boxer  avec grands enfants)

Avant de parler de l’arrivée de Wouest en novembre 2019 (boxer bringé pan blanc né en sept 2019) dans notre foyer, quelques mots sur cette très longue période qui a précédé notre décision de « prendre » un chien. Nos enfants (18, 15 et 10 ans au moment de l’arrivée du chiot) en voulaient un, surtout notre dernière qui le réclamait depuis plusieurs années, invoquant la présence de l’animal comme le remède contre l’ennui. Sa promesse de s’en occuper (sorties quotidiennes, nourriture, jeux,...) nous rassurait mais nous n’étions pas dupes : du haut de ses 10 ans, elle ne pouvait assumer seule la responsabilité d’ un chien.. Quant à nos deux plus grands, ils y voyaient un compagnon de jeu, mais ne nous garantissaient pas de s’en occuper tous les jours. 

Nous, parents étions partagés aussi entre satisfaire les envies de nos enfants, les nôtres (nous avions l’un et l’autre dans notre enfance une expérience avec un chien tellement positive qu’elle nous marquait encore) et l’incompatibilité avec notre emploi du temps hyper chargé et les contraintes imposées par la présence d’un animal, notamment au moment des vacances. Autres données importantes : l’un de nous est allergique ++ aux chats, nous vivons en ville avec des voisins intolérants au bruit, et nos enfants ont PEUR des chiens. 

Le projet d’accueillir un chien a été partagé avec nos amis, des experts (comportementalistes, vétérinaires..oui nous avons consulté alors que nous n’avions pas d’animal!), des collègues et clairement...nous ne savions quelle décision prendre! 

Le prénom du chien était choisi par la famille (au cas où nous en aurions un!) mais le pas n’était pas franchi. Nous sommes allés rendre visite à un élevage d’une autre race (finnois de laponie) suite aux conseils d’une collègue dithyrambique sur cette race...zéro coup de foudre quand on a rencontré la portée de chiots! L’idée nous est passée, les enfants ont été très déçus et nous avions promis de ne plus reparler de chien. Notre dernière était vraiment malheureuse.

A la fin de l’été, sur une plage de Gironde, nous avons rencontré une jeune maîtresse d’un boxer absolument craquant qui se promenait le long du littoral. Nous avons longuement parlé avec elle de son jeune chien et elle nous a vanté les mérites de l’élevage de la Belgariade, qu’elle connaît depuis de très longues années pour son sérieux et sa qualité. Les enfants ne s’intéressaient pas au chien, ils en avaient peur.

Curieux, sans pour autant convaincus de franchir le pas, nous avons décidé d’aller découvrir cet élevage, sans les enfants …

Après une prise de contact avec la portée, et des échanges avec l’éleveuse, nous étions convaincus et de la race, et de l’élevage mais pas d’en accueillir un, encore que sur ce point nous avons été séduits par le petit chiot bringé qui, selon l’éleveuse, pouvait correspondre en caractère à notre foyer...Nous étions rassurés sur plein de points, notamment sur le caractère et le physique du Boxer, mais au-delà du fait de savoir si nous étions capables d’être des bons maîtres, un point et de taille, subsistait, rédhibitoire pour en avoir un : la taille à l’âge adulte (Faust nous est apparu gigantesque) et la peur redoutée de nos enfants proportionnelle à la taille du chien ! 

De retour à la maison, nous avons décidé d’en parler aux enfants. Ils ne savaient plus quoi en penser, nous avions tellement hésité depuis plusieurs mois sur le choix d’un chien. Finalement notre fille aînée et la dernière acceptent de venir voir la portée, même si elles avaient très très peur de rencontrer des chiens! La perspective d’avoir peut être un chien surpassait leur peur, ce qui nous paraissait plutôt un élément positif. L’éleveuse, prévenue de l’état d’esprit de nos filles, a permis qu’elles fassent connaissance avec les chiots sans les grands chiens, et à leur demande seulement, a introduit les boxers adultes dans cette joyeuse rencontre...pour très peu de temps, notre dernière était vite terrorisée. C’était une visite test que nous faisions, en toute transparence avec l’éleveuse, et nous avons posé toutes les questions que nous avions. Nous nous sommes quittés sans donner de décision, nous voulions échanger avec 2 de nos enfants (le 3e avait abandonné l’idée de venir, las de nos promesses non tenues d’avoir un chien). 

A notre grande surprise, en dépit de leur immense peur, nos filles ont craqué pour le petit chiot et nous ont assuré qu’elles parviendraient à vaincre leur peur. Nous les parents, après cette deuxième rencontre, étions convaincus cette fois qu’on était capables de faire tout ce qui était en notre pouvoir pour essayer de rendre ce petit chiot heureux, à condition de se faire aider par un éducateur canin.

Nous avons donc dit oui !

L’arrivée de Wouest dans la famille a tout bouleversé. Il constitue d’abord un élément fédérateur pour le foyer : le centre de notre attention, adultes comme enfants organisons nos emplois du temps pour alterner présence à ses côtés, promenades, nettoyage des bêtises et accidents, cours d’éducation, nourriture, visite chez le vétérinaire. Et les jeux et câlins avec lui sont, eux, à l’envi !

Les enfants contribuent chacun dans la mesure de leurs moyens et de leur temps, du moins pour l’instant (voilà 4 mois et demi qu’il est parmi nous) à son intégration et son éducation. 

Il pondère tout le monde. Chacun était absorbé par son quotidien, dans son rythme...là, l’arrivée de Wouest impose à tous le calme, de prendre sur soi...par exemple, les enfants ont appris à nettoyer après des accidents du chiot sans le lui reprocher, et montrent avec nous une grande solidarité dans l’application et le respect des règles et sont les premiers aussi à sanctionner ou à féliciter. Le chien progresse en socialisation humaine à vitesse Grand V.

Les filles n’ont plus peur du tout du chien, elles le manipulent comme un jouet ou une peluche, lui font des bisous...s’endurcissent même quand, un peu brusque lorsqu’ils jouent ensemble, il laisse encore traîner un croc ou une griffure qu’il répare bien vite par une léchouille comme pour s’excuser. 

Notre dernière se montre plus assurée, plus sereine vis à vis des tracas de la vie, moins anxieuse. Elle est également plus responsable. Elle nous a même surpris à plusieurs occasions lorsqu’elle n’a montré aucune peur lors de rencontre avec d’autres chiens au parc. Elle est prête à s’interposer avec des chiens de grandes tailles qui viennent jouer un peu brusquement avec notre Wouest !!

De même, alors que nous avons mis Wouest en pension dans son élevage à l’occasion de nos dernières vacances, nos enfants n’ont montré aucune peur à l’égard des chiens adultes qui l’ont entouré et n’ont même pas compris pourquoi ils avaient pu avoir peur d’eux, lors de leur première rencontre. Ils ne les trouvaient plus du tout impressionnants !

Nous sommes très heureux d’avoir franchi le pas d’accueillir un chien dans notre famille, même si nous n’en sommes encore qu’au début ! Mais le bonheur et les bienfaits que Wouest nous apporte nous comblent. Et il fait vraiment partie de la famille !







Manuella et Nneka (1 an et 7 mois à la naissance de Ninon)

ici expérience différente.

Ninon est arrivée à la maison alors que Nneka avait 1 an et 7 mois.

Donc jeune chien ultra dynamique, le 1er bébé de la famille, avec comme on le sait n'est-ce pas une forte propension à réfléchir tout le temps...

Le premier défi en rentrant de la maternité, ça a été de faire comprendre à Nneka que Ninon n'était pas "son" bébé, et que la maman, c'était moi.

La première nuit lorsque Nneka a entendu Ninon pleurer à l'étage (étage qui lui est interdit), elle s'est précipitée dans sa chambre. Une fois, deux fois. La troisième fois, elle est restée en bas mais.... s'est mise à pleurer elle aussi. Dès que Ninon pleurait, elle était autour, inquiète.

Il a fallu également qu'elle comprenne qu'Arnaud, c'était comme maman.

J'ai déposé Ninon dans sa chambre, suis redescendue. Ninon a pleuré, et c'est Arnaud qui est monté. nneka m'a regardée, a regardé l'escalier, puis s'est précipitée pour aller voir pourquoi Arnaud était en haut, et moi en bas alors que le bébé n'était pas bien.

Difficile de traduire son comportement. Nous n'avons pas réussi à avoir toutes les clés pour comprendre Nneka, et la rassurer sans faire d’anthropomorphisme.

il a fallu également qu'elle apprenne à garder ses distances, sans qu'elle se sente exclue. Qu'elle ait sa place de chien, comme l'a dit Alicia.

Un vrai défi. Nneka est un tourbillon d'énergie, sans aucune délicatesse.

Elle n'a eu de cesse de vouloir sentir Ninon (normal !), mais à grand coups de nez, de langue. L'équilibre entre "oui, tu peux la renifler" et le "stop, tu vas trop loin" a été hyper compliqué, et l'est resté pendant un bon  moment. Un boxer de 1,5 ans n'est pas en mesure à mon sens de se contenir, c'est normal.

Par la suite, lorsque nous avons pu mettre Ninon au sol sur un tapis, il a fallu faire comprendre à Nneka que NON, on ne peut pas jouer avec ce petit truc qui bouge. Non, tu ne peux pas venir t'écrouler et te rouler sur le dos en lançant tes grandes patounes pleines de griffes près de Ninon.

pour que Nneka continue de se sentir bien, nous avons bien entendu continué à la sortir, à jouer avec elle.

Nous avons également essayé - et faisons toujours - des promenades et des jeux avec Ninon en porte-bébé.

Aujourd'hui Nneka a compris que le bébé, on peut venir le renifler, se coucher près de son tapis (ou un peu dessus, parce que quand même c'est mieux que le carrelage...!), lécher la cuillère pleine de purée. La distance est beaucoup mieux respectée.

En revanche, elle n'a toujours AUCUNE douceur, et si l'excitation monte trop, on retombe dans le roulé-boulé trop violent. Il faut encore aujourd'hui la canaliser.

Comme il n'y a pas encore d'échanges entre elles, Nneka est souvent désintéressée, même si elle n'est jamais très loin.

Nous sommes de notre côté très loin de ce qu'on nous a vendu "tu verras, elle va se montrer naturellement douce avec elle, elle va comprendre que c'est un être fragile".

Euh... ouaip ... non PAS DU TOUT en fait :D :D :D

Je sais que nous avons régulièrement tenté de renforcer les moments de calme et les comportements adéquats de Nneka avec des friandises, mais sur quels comportements et comment, je ne me rappelle plus.

Pour conclure, je dirais que même si nous n'avons AUCUN regret évidemment, et qu'on ne s'en sort pas si mal, la situation nourrisson + chien ado, clairement, c'est à proscrire.

Mieux vaut un boxer de 3 ans minimum avec un nourrisson, ou un jeune enfant qui sait manger seul, s'habiller et aller au pot, avec un chiot.

J'ai trouvé de mon côté frustrant de ne pouvoir pas accorder autant d'attention que j'aurais souhaité à Nneka pendant mon post-partum. Entre les difficultés à marcher, l'immense fatigue et forcément mon attention très tournée vers Ninon, heureusement qu'Arnaud a pris le relais avec Nneka. Si le papa n'est pas la pour prendre le relais chien-maison, il faut oublier le chien et reporter l'achat/l'adoption à plus tard.

J'imagine que ça a été étrange aussi pour Nneka, car durant mon congé maternité et ce jusqu'à la vieille de mon accouchement, pendant 2 mois non stop je me suis occupée d'elle, j'étais à la maison, on sortait beaucoup en promenade. Et du jour au lendemain, c'est Arnaud qui a pris le relais. J'ai fait comme j'ai pu pour ne pas laisser Nneka uniquement aux mains d'Arnaud, mais ne nous leurrons pas, j'ai forcément été moins présente auprès d'elle.